Queridxs amigxs y compañerxs del movimiento Freinet camerunés. Os acompañamos en vuestro dolor por los terribles acontecimientos contra la escuela, contra la infancia y contra la vida en Camerún. Todxs los enseñantes del mundo unidxs tenemos que alzar nuestra voz para que la barbarie no pueda con nuestro sueño de crear un mundo mejor. Os enviamos un abrazo muy fuerte y mucho ánimo para superar este duro trance desde el MCEP español.
Chers amis et collègues du mouvement freinet camerounais. Nous vous accompagnons dans votre douleur pour les terribles événements contre l’école, contre les enfants et contre la vie au Cameroun. Tous les enseignants du monde unis, nous devons élever nos voix afin que la barbarie ne puisse pas avec notre rêve de créer un monde meilleur. Du Mouvement Coopératif de l’école populaire d’Espagne -MCEP-, nous vous envoyons un gros câlin et beaucoup d’encouragement pour faire face à cette situation difficile.
Posición de la Asociación de Profesores de la Escuela Moderna de Camerún (AECEMO) sobre el asesinato de niños en Kumba, Camerún.
El sábado 24 de octubre de 2020 en Kumba, Camerún, siete niños fueron asesinados salvaje y cobardemente y otros resultaron gravemente heridos en su escuela «Groupe scolaire international Mother Francisca» por individuos no identificados fuertemente armados, en este período de regreso a clases 2020/2021.
Los miembros de la Asociación de Profesores de la Escuela Moderna de Camerún (AECEMO), asociados a toda la comunidad educativa camerunesa, denuncian estos crueles actos de barbarie perpetrados contra niños inocentes indefensos. Simplemente añoraban sus derechos fundamentales como seres humanos: el derecho a la educación, el derecho a la vida, el derecho a la protección …
Estos niños mueren a causa de la disensión política que apenas les preocupa, como a muchos otros; Desde hace varios años, los efectos del terrorismo de la secta islamista Boko Haram, donde los niños son sacrificados como terroristas suicidas, o simplemente porque terminaron en el lugar equivocado en el momento equivocado.
Hoy se trata de una apropiación lingüística. Nos apropiamos de ser «anglófonos», «francófonos», pero olvidando que todos somos cameruneses. Tenemos nuestros idiomas, tribus, pueblos, comunidades y etnias, que nunca nos han dado ninguna preocupación. Pero, curiosamente, es la apropiación de orígenes prestados e importados lo que divide, lo que causa tanta frustración y conduce a abusos, ataques y el asesinato de inocentes.
Dentro de nuestro movimiento, no nos ha sido indiferente lo que está pasando en nuestro país. Nos expresamos con nuestros hijos, organizando varios talleres de dibujo y concursos de dibujo infantil. En el RIDEF du Bénin 2016 exhibimos las producciones gráficas de nuestros niños para denunciar el terrorismo y sus horrores.
En diciembre de 2019, organizamos la III Feria de Aprendizaje en Camerún para hablar sobre nuestro compromiso como educadores por «la promoción de la paz y la convivencia a través de la coeducación inclusiva». Seguimos confiando en la educación y en que, a través de ella, se puede restablecer la paz en Camerún. Requiere cambio. Es una reflexión profunda para un cambio de mentalidad en todos los niveles de la sociedad.
Para ello, los integrantes de AECEMO contamos primero con la justicia que debe hacer su trabajo, para exponer a los asesinos y sus patrocinadores.
Los miembros de AECEMO en su consternación, unen su dolor al de las familias y de toda la Nación Camerún que observan un «Día Nacional de Luto». Los miembros de AECEMO para este propósito se reunirán en el «Grupo Escolar Meno Bodio» en Yaundé para su encuentro formativo el 31 de octubre de 2020.
Por la AECEMO,
Antoinette Mengue Abesso
Técnicas Freinet y practicantes reflexivos
Position de l’association des enseignants camerounais pour l’Ecole Moderne (AECEMO) au sujet de l’assassinat des enfants à Kumba au Cameroun
Samedi, 24 octobre 2020 à Kumba au Cameroun, sept enfants ont été sauvagement et lâchement assassinés, et d’autres grièvement blessés au sein de leur établissement scolaire « Groupe scolaire international Mother Francisca » par des individus non identifiés lourdement armés, en cette période de rentrée scolaire 2020/2021.
Les membres de l’association des enseignants camerounais pour l’Ecole Moderne (AECEMO), associés à toute la communauté éducative camerounaise, dénoncent ces actes cruels de barbarie perpétrés sur de jeunes innocents enfants sans défense. Ils n’aspiraient juste qu’à leurs droits fondamentaux en tant qu’êtres humains : droit à l’éducation, droit à la vie, droit à la protection…
Ces enfants périssent des affres des dissensions politiques qui ne les concernent guère, comme plusieurs autres ; depuis déjà plusieurs années, des effets du terrorisme de la secte islamiste Boko haram, où les enfants sont sacrifiés comme kamikazes, où simplement parce qu’ils se sont retrouvés au mauvais endroit et au mauvais moment.
Aujourd’hui, il s’agit d’une appropriation linguistique. On s’approprie être « anglophone », « francophone », mais en oubliant que nous sommes tous camerounais. Nous avons nos langues, tribus, villages, communautés et ethnies, qui ne nous ont jamais posés de soucis. Mais curieusement, c’est l’appropriation des origines d’emprunt et importés qui divisent qui occasionnent tant de frustrations et entrainent des exactions, attaques et le meurtre des innocents.
Au sein de notre mouvement, nous n’avons pas été indifférents à ce qui se passe dans notre pays. Nous sommes exprimés avec nos enfants, en organisant plusieurs ateliers de dessins concours de dessins d’enfants. A la RIDEF du Bénin 2016, nous avons exposé les productions graphiques de nos enfants pour dénoncer le terrorisme et ses affres.
En décembre 2019, nous avons organisé le 3ème Salon des apprentissages au Cameroun pour parler de notre engagement comme éducatrices et éducateurs pour « la promotion de la paix et du vivre ensemble par le biais d’une coéducation inclusive». Nous continuons à avoir confiance en l’éducation, et que par elle, la paix peut être restaurée au Cameroun. Cela exige un changement. Il s’agit d’une profonde réflexion pour un changement de mentalités à tous les niveaux de la société.
A cet effet, nous, membres de l’AECEMO, comptons d’abord sur la justice qui devrait faire son travail, afin d’exposer les assassins et leurs commanditaires.
Les membres de l’AECEMO dans leur consternation, joignent leur douleur à celle des familles et de la Nation Camerounaise toute entière qui observent une « Journée de deuil national ». Les membres de l’AECEMO à cet effet seront réunis au « Groupe scolaire Meno Bodio » à Yaoundé pour leur rencontre formative du 31 octobre 2020.
Pour l’AECEMO,
Antoinette Mengue Abesso
Techniques Freinet et praticiens(nes) réflexifs(ves)
MASACRE DE KUMBA: CAMERÚN EN DUELO NACIONAL EL SÁBADO. En memoria de los niños asesinados el 24 de octubre en Kumba
El presidente de Camerún, Paul Biya, declaró el sábado 31 de octubre día de duelo nacional, en memoria de los niños asesinados el 24 de octubre en Kumba, localidad de la región de habla inglesa del suroeste del país. El ataque mató al menos a ocho niños de entre nueve y 12 años en su aula de clases.
El sábado, las banderas estarán a media asta en todo el territorio nacional y en las cancillerías camerunesas en el exterior según el decreto presidencial.
Como recordatorio, esta masacre fue cometida el 24 de octubre por hombres armados del movimiento separatista angloparlante, según un comunicado del gobierno, sobre estudiantes en su aula en el área urbana de Kumba, localidad de la parte angloparlante.
Camerún en crisis desde hace más de tres años.
El suroeste de Camerún es una de las dos regiones de habla inglesa del país, junto con el noroeste, sumida en una guerra civil desde 2017. Los grupos separatistas y el ejército se enfrentan en estas dos regiones donde vive la mayoría. de la minoría de habla inglesa que se considera marginada por la mayoría de habla francesa del país.
Los abusos y asesinatos de civiles por parte de ambos campamentos han dejado más de 3.000 muertos y han obligado a más de 700.000 personas a huir de sus hogares, según numerosas ONG.
Fatma Bendhaou | 30.10.2020 | Afganistán | AA / Yaoundé / Peter Kum
MASSACRE DE KUMBA : LE CAMEROUN EN DEUIL NATIONAL SAMEDI. En la mémoire des enfants tués le 24 octobre dernier à Kumba
Le président camerounais, Paul Biya, a décrété le samedi 31 octobre journée de deuil national, en la mémoire des enfants tués le 24 octobre dernier à Kumba, une ville de la région anglophone du Sud-Ouest du pays. L’attaque a tué au moins huit enfants de neuf à douze ans dans leur salle de classe.
Samedi, les drapeaux seront en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans les chancelleries camerounaises à l’étranger selon le décret présidentiel.
En guise de rappel, ce massacre a été commis le 24 octobre dernier par des hommes armés du mouvement séparatiste anglophone, selon un communiqué du gouvernement, sur des élèves dans leur salle de classe dans la zone urbaine de Kumba, une ville de la partie anglophone du Cameroun en crise depuis plus de trois ans.
Le Sud-Ouest du Cameroun est l’une des deux régions anglophones du pays, avec le Nord-Ouest, plongées dans une guerre civile depuis 2017. Des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans ces deux régions où vit l’essentiel de la minorité anglophone qui s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays.
Les exactions et meurtres de civils par les deux camps ont fait plus de 3000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon de nombreuses ONG.
Fatma Bendhaou |30.10.2020 | Afghanistan | AA/ Yaoundé/ Peter Kum
UNICEF: La educación amenazada en África Occidental y Central. La infancia en peligro | Agosto de 2019
UN0329518
El conflicto en África Occidental y Central está teniendo un efecto devastador sobre la educación. Esta situación no debe convertirse en una crisis olvidada.
Treinta años después de que los gobiernos de todo el mundo aprobaran la Convención sobre los Derechos del Niño, el derecho a la educación está en peligro en las comunidades afectadas por los conflictos de África Occidental y Central.
En este momento, casi dos millones de niños carecen de educación en la región debido a la violencia y la inseguridad que impera en sus escuelas. En Burkina Faso, Camerún, Chad, Malí, Níger, Nigeria, la República Centroafricana y la República Democrática del Congo, el aumento de las amenazas y los ataques contra los estudiantes, los maestros y las escuelas, y contra la propia educación, están creando un sentimiento de aprensión entre los niños, sus familias, sus comunidades y la sociedad en general.
Ahora más que nunca, los gobiernos deben reafirmar su compromiso de proteger la educación contra los ataques y aportar los recursos necesarios para ayudar a sus ciudadanos más jóvenes a seguir aprendiendo. Ahora es el momento de renovar los esfuerzos para garantizar que no se desaproveche el potencial de toda una generación de jóvenes.
Panorama general de la crisis en África Occidental y Central
¿Qué está ocurriendo?
En muchas zonas de África Occidental y Central está surgiendo una creciente hostilidad hacia la educación por parte de las facciones beligerantes. Más de una cuarta parte de los 742 ataques verificados contra escuelas en todo el mundo que ocurrieron en 2018 tuvieron lugar en cinco países de África Occidental y Central.
¿Cuántos niños están afectados?
El número de escuelas obligadas a cerrar debido al aumento de la inseguridad en las zonas de África Occidental y Central convulsionadas por los conflictos se triplicó entre finales de 2017 y junio de 2019. En junio de 2019, se habían cerrado 9.272 escuelas en ocho países de la región, lo que afectó a más de 1,91 millones de niños y a casi 44.000 maestros.
¿Por qué está amenazada la educación?
Especialmente en los países del Sahel Central (Burkina Faso, Malí y Níger) y de la cuenca del Lago Chad (Camerún, Chad, Níger y Nigeria), la oposición ideológica a lo que se considera una educación de estilo occidental –especialmente para las niñas– es una de las principales causas de muchas de estas disputas. Como resultado, los niños en edad escolar, los maestros, los administradores y la infraestructura educativa son el blanco de ataques deliberados. Al mismo tiempo, el empeoramiento de las condiciones de seguridad y de los conflictos, incluido el uso de las escuelas por parte de las fuerzas y los grupos armados, perturba aún más tanto el acceso de los niños a la educación como su calidad.
El aprendizaje en peligro
Cuando la educación es atacada, es imposible ofrecer una escolarización segura en el sentido tradicional. La amenaza de los ataques crea una sensación de miedo en las comunidades locales, y obliga a las escuelas a cerrar, a los maestros a huir y a los escolares a permanecer en casa, impidiéndoles aprender en las aulas junto a sus compañeros.
Los niños que no asisten a la escuela también tienen que hacer frente a un presente lleno de peligros. En comparación con otros niños que van a la escuela, corren un peligro mucho mayor de ser reclutados por grupos armados. Las niñas corren un riesgo elevado de sufrir actos de violencia por motivos de género y se ven obligadas a contraer matrimonio en la infancia con mayor frecuencia, con los consiguientes embarazos y partos precoces que amenazan su vida y su salud.
Sin educación, los niños se enfrentan a un futuro desprovisto de esperanza. La vida de un niño que no puede ir a la escuela es una tragedia debido a que su potencial queda sin explotar y a que sus oportunidades se pierden. En una región que se enfrenta a la inestabilidad y a un conflicto cada vez más complejo, la educación nunca puede ser una opción. Los niños deben tener la oportunidad de adquirir las destrezas, los conocimientos, los valores y las actitudes que necesitan para convertirse en adultos responsables, activos y productivos.
La vida de un niño que no va a la escuela es una tragedia debido a que su potencial queda sin explotar y a que sus oportunidades se pierden